Le jury du Man Booker Prize, qui récompense un roman anglophone publié en Grande-Bretagne, a choisi six titres finalistes parmi les treize que comptait la première sélection.
"Ils reflètent la place centrale du roman dans la culture moderne – dans sa capacité à défendre le non-conventionnel, à explorer ce qui n’est pas familier et à s’attaquer aux sujets difficiles" a souligné la présidente du jury, Amanda Foreman. Seuls les livres de Paul Beatty et Ottessa Moshfegh ont déjà été traduits en français tandis que
All that Man is de David Szalay est annoncé chez Albin Michel pour fin 2017, début 2018.
La dernière sélection comprend :
- Paul Beatty (USA), The Sellout (Oneworld), traduit par Nathalie Bru sous le titre Moi contre les Etats-Unis d’Amérique, paru le 25 août chez Cambourakis ;
- Deborah Levy (GB), Hot Milk (Hamish Hamilton) ;
- Graeme Macrae Burnet (GB), His Bloody Project (Contraband) ;
- Ottessa Moshfegh (USA), Eileen (Jonathan Cape), traduit par Françoise du Sorbier et paru le 27 janvier chez Fayard ;
- David Szalay (Canada-GB), All that Man is (Jonathan Cape) ;
- Madeleine Thien (Canada), Do Not Say We Have Nothing (Granta Books).
Le Man Booker Prize 2016 sera dévoilé le 25 octobre au cours d’une cérémonie au Guildhall de Londres, retransmise par la BBC. Le gagnant recevra 50000£ (59000€), tandis que chacun des finalistes se verra offrir 2500£ (2900€), et participera à différents festivals littéraires et à une lecture le 24 octobre, la veille de la proclamation, au Southbank Centre de Londres.
En 2015, le Man Booker Prize a récompensé
A Brief History of Seven Killings, du Jamaïcain Marlon James, publié le 2 août pour la rentrée littéraire chez Albin Michel sous le titre
Brève histoire de sept meurtres dans une traduction de Valérie Malfoy. Paru dans 20 langues, vendu à 315000 exemplaires au Royaume-Uni, il a aussi été optionné par HBO, qui veut l’adapter en série télévisée.