Dans un communiqué publié lundi soir, les élus des comités d'entreprise La Martinière groupe, Volumen et Seuil ont déclaré avoir décidé un «débrayage de principe», qui prendra effet mardi à 10 heures.

A cette heure, les salariés des trois entités se réuniront en assemblée générale pour «réaffirmer leur refus de tout licenciement et manifester leur défiance à l'égard de la faiblesse du projet d'entreprise de ce groupe tel qu'il leur a été présenté».

Ce débrayage intervient en effet pour protester contre la faiblesse du plan social d'entreprise, qui prévoit la suppression de 43 postes au sein du groupe.

Il se présente selon les dispositions d'une convention signée en 2006 : un mois de salaire par année d'ancienneté, plafonné à 20 mois, complété, sur proposition de la direction, par une indemnité complémentaire de 5 mois dans le cadre du volontariat.

Les comités d'entreprise estiment que ce n'est pas assez pour garantir un nombre suffisant de départs volontaires et voudraient obtenir 8 mois.

Par ailleurs, ils veulent affirmer par cette action leur pessimisme face à «l'approximation avec laquelle il a été répondu aux questions des salariés», que l'éventualité d'un déménagement du groupe dans le sud de Paris inquiètent également.

La direction de La Martinière groupe n'a pas souhaité s'exprimer avant la fin de la consultation des comités d'entreprise. Le plan de départ sera ouvert le 20 mai pour six semaines.