Les libraires belges lancent une pétition contre la tabelle
Dans ce texte qui a recueilli 832 signatures, le syndicat des libraires francophones de Belgique appelle les distributeurs belges à renoncer à l'application de cette taxe.
Belgique
Après les auteurs, c'est au tour des libraires de réclamer l’abolition de la tabelle, surcoût appliqué sur les livres français par certains distributeurs. Le syndicat des libraires francophones de Belgique (SLFB), qui milite pour "le même livre au même prix en Belgique et en France", a lancé samedi 25 avril une pétition en ligne qui s’intitule "Pour en finir avec la "tabelle" !" et réunit pour l'instant 832 signatures.
"Dans les librairies belges, un livre français sur deux porte une petite étiquette masquant le prix imprimé sur la quatrième de couverture. Si vous la décollez, vous découvrirez que le prix initial fixé par l'éditeur a augmenté de 10 à 17% en passant la frontière !", précise dans son message, le SLFB. Il s’adresse ensuite directement aux trois distributeurs belges qui maintiennent cette majoration, en demandant à Interforum Bénélux, filiale d’Editis, Dilibel, filiale d’Hachette et Nord-Sud, de "renoncer à un système qui met en danger la librairie belge et défavorise le lecteur belge".
Selon les libraires, cette taxe sur le livre n'a aujourd'hui plus lieu d'être, étant autrefois utilisée pour "couvrir les frais de douane et risques de change entre les francs belges et les francs français", rappelle le SLFB.
"Dans les librairies belges, un livre français sur deux porte une petite étiquette masquant le prix imprimé sur la quatrième de couverture. Si vous la décollez, vous découvrirez que le prix initial fixé par l'éditeur a augmenté de 10 à 17% en passant la frontière !", précise dans son message, le SLFB. Il s’adresse ensuite directement aux trois distributeurs belges qui maintiennent cette majoration, en demandant à Interforum Bénélux, filiale d’Editis, Dilibel, filiale d’Hachette et Nord-Sud, de "renoncer à un système qui met en danger la librairie belge et défavorise le lecteur belge".
Selon les libraires, cette taxe sur le livre n'a aujourd'hui plus lieu d'être, étant autrefois utilisée pour "couvrir les frais de douane et risques de change entre les francs belges et les francs français", rappelle le SLFB.
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