Proclamation

Le jury de la 15e édition du Prix Senghor du 1er roman francophone et francophile a récompensé, vendredi 18 septembre, deux écrivains ex-æquo: Loo Hui Phang pour L'imprudence (Actes Sud) et Benoît Vitkine pour Donbass (Equinox, Les Arènes). La remise aura lieu le 30 septembre au théâtre du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris.

Dans L'imprudence, cette romancière, scénariste et réalisatrice française d'origine laotienne met en scène une jeune photographe qui retourne au Laos pour l'enterrement de sa grand-mère. Là-bas, elle réapprend ce qu'elle est, comprend d'où elle vient et les différentes ardeurs qui l'animent.

De son côté, le journaliste Benoît Vitkine, lauréat du prix Albert Londres 2019, livre un premier roman policier autour de l'assassinat de plusieurs enfants sur la ligne de front du Donbass. Le colonel Henrik Kavadze, chef de la police locale, mène une enquête qui réveille des souvenirs enfouis de la guerre d'Afghanistan.
 
Doté d'une somme de 1500€, le Prix Senghor veut distinguer et promouvoir de "jeunes" écrivains d’expression française qui ont réussi à créer, en utilisant la langue qu’ils ont en partage, "des œuvres de beauté" et de qualité. "Le Prix Senghor" veut inciter des "primo écrivains" à utiliser davantage, au niveau international, la langue française comme outil d'expression écrite et rendre hommage en parrallèle.

L'an dernier, Ester Mann et Levon Minassian  ont été récompensé pour leur roman écrit à quatre mains, Le fil des anges, paru chez Vents d’ailleurs en novembre 2018.

Présidé par Nicolas Forest, bibliothécaire de la médiathèque Landowski à Boulogne-Billancourt, le jury réunit Lise Gauvin, Isabelle Colin, Angeline Mallet, Caroline Moulin-Schwartz, Déborah Lévy Bertherat, Elisabeth Lesne, Tchisseka Lobelt, Anne-Isabelle Tremblay, Dominique Loubao, Yves Chemla, Eddy Caekelberghs, Eugène Fresnel.

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