Tous les rayons des magasins sont ouverts, y compris ceux consacrés aux disques et aux livres. "Nous ne pouvons pas laisser le champ à Amazon, qui est déjà engagé dans une large offensive", argue la Fnac.
Cette position provoque une grande colère chez ses concurrents, enseignes comme libraires indépendants, qui pointent tous un état de concurrence déloyale. En pleine réunion au matin du vendredi 30 octobre, Cultura et les Espaces culturels E. Leclerc ne s’interdisent pas d’entrer en "résistance".
Pour le moment, les premiers ont ouvert l’ensemble de leurs points de vente en drive alors que les Espaces culturels E. Leclerc ont procédé "à l’identique par rapport au printemps". Les zones multimédias sont ouvertes mais le reste des magasins, et notamment les librairies, sont interdites au public. Le click & collect est mis en avant.
Du côté des libraires indépendant, Samuel Chauveau, propriétaire de Bulles, au Mans, a été le premier à réagir publiquement. Accompagné de ses confrères locaux, il a tenu une petite conférence de presse, vendredi à 10 heures, pour indiquer qu’il ouvrait sa librairie vendredi, et sans doute samedi, installant dans sa vitrine "quelques boîtes de conserves et des rouleaux de papier-toilette comme produits de première nécessité".