Le Grand Prix de l’imaginaire (GPI) annonce ses finalistes pour les 50 ans du trophée. Dorénavant lié au festival de la Comédie du livre – Dix jours en mai (10 au 19 mai) de Montpellier après treize années passées à Étonnants voyageurs à Saint-Malo, le GPI récompense les livres publiés en 2023 dans le domaine de l’imaginaire. Les lauréats seront proclamés le 18 mai à Montpellier lors du festival.
Liste des finalistes 2024 :
Roman francophone
- Trois battements, un silence, d’Anne Fakhouri (Argyll)
- Vie contre vie, de Tristan Garcia (Gallimard)
- Le Tournoi des preux / Le Conte de l’assassin, de Jean-Philippe Jaworski (Les Moutons Électriques)
- Du thé pour les fantômes, de Chris Vuklisevic (Denoël)
Roman étranger
- L’École des bonnes mères, de Jessamine Chan (Buchet-Chastel)
- Le Pays sans lune, de Simon Jimenez (J’ai lu)
- La Mer de la Tranquillité, d’Emily St. John Mandel (Rivages)
- Le Ministère du futur, de Kim Stanley Robinson (Bragelonne)
- Les Voleurs d’Innocence, de Sarai Walker (Gallmeister)
Nouvelle/Novella francophone
- Traduction vers le rose, d’Esmée Dubois (1115)
- Rossignol, d’Audrey Pleynet (Le Bélial’)
Nouvelle/Novella étrangère
- Une prière pour les cimes timides, de Becky Chambers (L’Atalante)
- Protectorats, de Ray Nayler (Le Bélial’ & Quarante-Deux)
- Illuminations, d’Alan Moore (Bragelonne)
- Le Maître, de Claire North (Le Bélial’)
Roman jeunesse francophone
- Le Règne des chimères, d’Ariel Holzl (Slalom)
- Histoire de la fille qui ne voulait tuer personne, de Jérôme Leroy (Syros)
- Obsidienne, de Gaëlle Maumont (Gulf Stream)
- La Sorcière sans nombril, de Julia Thévenot (Gallimard Jeunesse)
Roman jeunesse étranger
- L’Étrange voyage de Clover Elkin, d’Eli Brown (Bayard)
- Six couronnes écarlates, d’Elizabeth Lim (Rageot)
- Sanfoka, la fille adoptive de la mort, de Nnedi Okorafor (L’école des loisirs)
- Saules de brume, de Jeff Wheeler (Rivka)
Traduction (Prix Jacques Chambon)
- Mikael Cabon pour Comme un diamant dans ma mémoire, de Guy Gavriel Kay (L’Atalante)
- Getty Dambury pour La Sirène de Black Conch, de Monique Roffey (Mémoire d’Encrier)
- Gilles Goullet pour Astronautes morts, de Jeff Vandermeer (Au Diable Vauvert)
- Claire Kreutzberger pour Illuminations, d’Alan Moore (Bragelonne)
Graphisme (Prix Wojtek Siudmak)
- Samuel Araya pour Le Grand Dieu Pan, d’Arthur Machen (Callidor)
- Neil Blevins pour Mégastructures, de Neil Blevins (Mnémos)
- Anouck Faure pour Les Trois Malla-Moulgars, de Walter de la Mare (Callidor)
- Manchu pour Protectorats, de Ray Nayler (Le Bélial’ & Quarante-Deux)
- Feifei Ruan pour Une prière pour les cimes timides, de Becky Chambers (L’Atalante)
Essai
- Dictionnaire utopique de la science-fiction, d’Ugo Bellagamba (Le Bélial’)
- Voir l’invisible. Histoire visuelle du mouvement merveilleux-scientifique (1909-1930), de Fleur Hopkins-Loféron (Champ Vallon)
- L’Art du vertige, de Serge Lehman (Les Moutons Électriques)
- Terry Pratchett : Une vie avec notes de bas de page, la biographie officielle, de Rob Wilkins (L’Atalante)
Prix spécial
- Guillaume Chamanadjian et Claire Duvivier pour l’aventure littéraire de la double trilogie La Tour de garde, portée par David Meulemans aux éditions Aux forges de Vulcain.
- Aux forges de Vulcain et Callidor pour leur travail conjoint autour d’Arthur Machen : Arthur Machen, La Colline des rêves et autres récits fantastiques (nouvelles traductions des grands textes des années 1896-1917 et première traduction en français d’Un Fragment d’existence, Aux forges de Vulcain) et Le grand Dieu Pan (Callidor)
- Francis Berthelot pour Auto-Uchronia ou Fugue en zut mineur, exercice d’autobiographie uchronique qui forme la coda d’une œuvre singulière dans le corpus de l’imaginaire français (Dystopia)
- Au Diable Vauvert pour la première publication en France de la trilogie d’Octavia Butler, Xénogénésis