Giuliano da EMPOLI, Le Mage du Kremlin (Gallimard)
Brigitte GIRAUD, Vivre vite (Flammarion)
Cloé KORMAN, Les Presque Sœurs (Seuil)
Makenzy ORCEL, Une somme humaine (Rivages)
« Nous avons deux femmes, deux hommes, un italo-suisse qui écrit en français, un francophone haïtien... la francophonie comme la parité sont respectées », ont insisté Didier Decoin et Philippe Claudel, rappelant que leur critère de sélection de base restait « le plaisir de la lecture » et que leur fonctionnement était « absolument démocratique ».
« Bien malin qui pourra dire qui va triompher, cette année c’est vraiment très ouvert et c’est d’autant plus amusant pour nous », a aussi précisé Didier Decoin. Le lauréat sera révélé mardi prochain 3 novembre à 13h depuis le restaurant Drouant, à Paris, comme le veut la tradition.
Quatre membres de l'Académie Goncourt ont préféré ne pas se rendre à Beyrouth cette semaine, certains "en raison de la situation sécuritaire dans le pays" et d'autres "pour des raisons personnelles", d'après les organisateurs du festival Beyrtouh Livres.
Il s'agissait des Français Eric-Emmanuel Schmitt, Pascal Bruckner et Pierre Assouline, et de Tahar Ben Jelloun. "Je ne me sentirais pas en sécurité dans ce pays où on assassine assez facilement", a déclaré l'auteur franco-marocain sur la radio France Inter, estimant n'avoir "aucune envie d'aller risquer (s)a vie". Françoise Chandernagor et Patrick Rambaud avaient également décliné l'invitation.
« Mais toute l’Académie est moralement présente ici, le choix s’est fait en visio avec tous », a précisé Philippe Claudel. Les membres présents à Beyrouth poursuivront, cette semaine, une tournée libanaise dans le cadre du festival Beyrouth livres.
Retrouvez l'ensemble des sélections des grands prix littéraires de l'automne 2022 dans notre dossier spécial.