Incendie

Les éditions Corsaire appellent au don après l’incendie de leur dépôt

Les livres calcinés au lendemain de l'incendie - Photo ©DR

Les éditions Corsaire appellent au don après l’incendie de leur dépôt

Dans la nuit du 23 au 24 décembre, la quasi-totalité des livres des éditions Corsaire ont été détruits dans un incendie. La maison a lancé deux cagnottes pour tenter de "relancer la machine", déclare Gilbert Trompas, directeur de la maison. 

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Par Pauline Gabinari
Créé le 04.01.2021 à 18h45

Le 24 décembre, à 7h du matin, les casernes de Jargeau et de Châteauneuf-sur-Loire parviennent à éteindre un incendie dans un dépôt de Darvoy en banlieue orléanaise. Parmi les six entreprises touchées, les éditions Corsaire. Elles déplorent la perte de 100000 livres. Cinq jours plus tard, la maison a lancé deux cagnottes en ligne — sur Gofundme et Paypal — pour essayer de retrouver une trésorerie. "Il faut relancer la machine et continuer notre engagement auprès des auteurs", déclare à Livres Hebdo Gilbert Trompas, directeur de la maison.

Après une semaine d’inventaire, le constat est brutal: "Ce sont des dizaines de milliers de livres qui sont partis en fumée, explique-il. La perte est colossale." L’incendie a détruit la quasi-totalité du stock de la maison. Seule une part infime est sauvegardée car conservée chez un prestataire extérieur. La taille de l’incendie et le coût des dommages ralentissent également l'indemnisation des assurances. En attendant, Corsaire a lancé deux cagnottes pour pouvoir se réorganiser, assumer des coûts d’expédition plus élevés, entreprendre une campagne de réimpression et poursuivre l’édition des livres en préparation. 

Créées il y a 26 ans, les éditions Corsaire couvrent quatre marques aux identité distinctes: Corsaire pour les domaines terroir et marin, Regain de lecture pour la littérature et les sciences humaines, Pavillon noir dédié aux polars, thrillers, romans policiers noirs et policiers historiques, et enfin Paradigme qui publie des ouvrages d'érudition et universitaire en langue française dans le domaine des lettres. A cause de l’incendie, la plupart des titres de chaque marque n’existent plus qu’en faible quantité ou ne sont désormais plus disponibles. "C’est trente ans de travail, sept jours sur sept, qui sont compromis", résume Gilbert Trompas.

 

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