En revanche, après "de nombreuses rencontres et les discussions avec les régions", responsables de la gestion des lycées, ces éditeurs ont éprouvé le besoin de leur rappeler l’ampleur du défi à relever en raison du "financement des ressources pédagogiques sur deux niveaux en un an", et des "délais très courts inhérents au calendrier des réformes".
Conséquences de la gratuité totale ou partielle
En ce qui concerne le numérique, les éditeurs scolaires "s’adapteront à toutes les demandes", mais de leur côté les régions doivent veiller à un bon équipement des lycéens et des établissements, et s’assurer de l’adhésion et de la formation des enseignants, rappelle la lettre ouverte. Elle fait aussi un rappel au règlement concernant la protection des données personnelles des élèves.
Enfin les éditeurs reviennent sur les conséquences du "dispositif de gratuité totale ou partielle" que "les régions ont souhaité mettre en place", en listant les "éléments à considérer pour la préparation de leurs budgets": calendrier atypique de la réforme, charge due à d’éventuels choix numériques, et modalités d’application de la gratuité, entre dotation aux lycées, ou aux familles (grandement préférable pour les librairies).
Actuellement, très peu de régions ont voté pour le moment un budget d’achat de manuels, alors qu’il faudra renouveler les ouvrages des lycéens de seconde et première en septembre, et certaines hésitent entre le renouvellement en livres imprimés, ou numériques. Le choix du mode de financement et de l’éventuel passage au tout numérique sont des enjeux importants pour les librairies.