Dictionnaire

En 1993, lorsque Le Robert publie la première édition de sa version junior, c’est un vrai pari pour l’éditeur de dictionnaires de français apprécié d’un public exigeant, plutôt composé d’enseignants, universitaires et professionnels de la langue. Vingt-cinq ans plus tard, Le Robert junior illustré revendique la première place au primaire (7-11 ans), et le fait savoir à l’occasion de son édition anniversaire.

"C’est notre meilleure vente, avec plusieurs centaines de milliers d’exemplaires en comptant les collectivités et l’export", affirme Charles Bimbenet, directeur de la maison du pôle éducation & référence d’Editis. Sur les seules ventes en librairie, les quatre déclinaisons (avec et sans accès numérique, poche et poche plus) ont atteint 155 000 exemplaires en 2017, devant Larousse (112 000), et bien loin devant Le Robert illustré et Le Petit Robert de la langue française, dont les éditions annuelles sont pourtant bien plus médiatisées. "Le marché des dictionnaires se compose de trois sous-segments : le scolaire, le plus stable et le plus sûr, dont le primaire représente 80 % des ventes ; les bilingues, et les dictionnaires de langue française, en repli", explique Charles Bimbenet.

Des élèves de CE2, CM1 et CM2 ont composé les lettrines de la 25e édition, lors d’un concours organisé par Lea.fr, réseau social pour enseignants, appartenant au même pôle d’Editis, et qui a permis d’annoncer la nouveauté en classe. L’éditeur a aussi refondu les tableaux de conjugaisons, ajouté un cahier d’anglais et des illustrations à une iconographie déjà riche, sans nuire à la clarté de la mise en page. H. H.

01.06 2018

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