A l'heure où sonne le coup d'envoi de la rentrée littéraire 2019, l'institut GFK a réalisé pour Livres Hebdo une étude dressant le portrait des acheteurs des titres de la rentrée. Cette enquête a été menée, auprès de panels consommateurs et distributeurs, sur une base de 554 titres estampillés « Rentrée littéraire » par les éditeurs en 2018, qui ont généré un chiffre d'affaires de 48 millions d'euros (en recul de 32 % par rapport à 2012).
1. Ce sont majoritairement des femmes. Elles représentent 52 % des acheteurs de livres classés « Rentrée littéraire » alors qu'elles sont 61 % à consommer de la fiction moderne en grand format et 58 % à acheter des livres neufs. Les titres de la rentrée littéraire captent ainsi davantage de lecteurs de sexe masculin que l'ensemble de la fiction moderne.
2. Elles ont en moyenne 48 ans. Cet âge moyen est le même que pour l'ensemble des lecteurs de fiction moderne en grand format. On observe que les amateurs de la rentrée littéraire sont un peu plus âgés que les acheteurs de livres neufs qui ont en moyenne 43 ans.
3. Dans 72 % des cas, elles achètent les ouvrages pour elles. Ce comportement d'achat se retrouve, à 75 %, chez les amateurs de fiction moderne en grand format mais seulement à 50 % chez l'ensemble des lecteurs de livres neufs.
4. Elles sont de grandes lectrices. Les lecteurs des titres de la rentrée littéraire achètent en moyenne 17 livres par an, sans compter les achats réalisés sur les nouveautés de septembre, pour un panier total de 224 €. Ils achètent ainsi davantage que les amateurs de fiction moderne (15 livres en moyenne pour un total de 178 €) et que l'ensemble des lecteurs (11 livres pour un total de 114 €).
5. Elles répartissent leurs achats au cours du dernier semestre. Si la période de la rentrée littéraire a permis de réaliser 28 % des ventes en 2018 (contre 31 % en 2012), celle des fêtes est en revanche plus propice à l'achat de titres de la rentrée et son poids s'est renforcé depuis 2012. Le mois de décembre a en effet concentré 33 % des ventes l'année dernière contre 30 % en 2012. On observe enfin un dernier temps fort pour les ventes qui correspond à la période de l'attribution des prix littéraires (16 % des ventes en 2018 contre 20 % en 2012).
