L'Association des critiques et journalistes de bande dessinée (ACBD) a remis ce samedi 1er décembre son prix Jeunesse au Salon du livre et de la presse de jeunesse de Montreuil. La lauréate est Léa Mazé pour son album Les Croques, tome 1: Tuer le temps, publié en septembre aux éditions de la Gouttière.
"Ce premier épisode témoigne d’une maîtrise graphique et narrative flagrante", explique le communiqué. La bande dessinée suit Céline et Colin, deux enfants qui résident en bordure d’un cimetière et dont les parents dirigent une entreprise de pompes funèbres. Renvoyés du collège pour deux jours suite à leur dernière gaffe, ils se réfugient dans le cimetière et partagent leurs histoires avec Poussin, le graveur funéraire. Leur aventure explore la thématique de la famille, mais aussi celles du deuil et du harcèlement scolaire.
L'auteure avait publié son premier album, Nora, chez le même éditeur en 2015.
Le strip original offert à Léa Mazé- Photo PASCAL JOUSSELIN
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Léa Mazé a reçu comme récompense un strip original de Pascal Jousselin, lauréat de l'an dernier. A propos du strip, Pascal Jousselin explique: "Pour la petite histoire : C'était en 2012. Un intellectuel français venait de donner une interview à un grand quotidien national. Dans cet entretien, il avait exposé ses réflexions à propos de la bande dessinée, et c'était tellement magnifique que j'ai repris quasiment au mot près son discours pour en faire ce strip. […] Il m'a semblé que ce strip vous parlerait sans doute et, symboliquement, pourrait convenir pour votre prix."
L’ACBD compte 95 journalistes et critiques qui parlent régulièrement de bande dessinée dans la presse régionale et nationale écrite, audiovisuelle et numérique dans l’espace francophone européen et québécois. Laurent Mélikian coordonne le prix Jeunesse-ACBD.
Le prix Sade 2025 a été attribué à Agnès Michaux pour Huysmans Vivant, paru au Cherche-Midi. Le jury a également dévoilé ses lauréats prix dans huit autres catégories, dont celle du premier roman pour Carnes d’Esther Teillard chez Pauvert.
Dans un ouvrage marquant, l'historien Francisco Bethencourt remonte les fils des racismes et s'attache à montrer la discrimination comme l'instrument de projets politiques et économiques.
Parution 9 octobre
De la SF à l'horreur en passant par la cosy fantasy, la littérature dite de l'imaginaire joue avec le réel pour mieux y mettre le doigt. Un segment éditorial foisonnant et à la fabrication soignée, porté par de la romance, des adaptations visuelles et des auteurs d'horizons culturels des plus variés.
Par
Fanny Guyomard
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