L’appel aux dons lancé le 26 septembre dernier a été un “succès” selon Jean-Pierre Siméon: il a permis de recueillir 8500€. Une somme à laquelle il faut ajouter les 6000€ accordés par le groupe Europe Ecologie les Verts, qui a puisé dans sa réserve parlementaire.
Les trois mesures d’économie, annoncées en septembre par le directeur artistique, ont aussi permis de renflouer les caisses. Jean-Pierre Siméon se mettra à la retraite administrative (en juillet). L’équipe a été réduite: deux collaboratrices sont parties. Enfin, les organisateurs seront hébergés gratuitement par la BNF à la bibliothèque de l'Arsenal (avant le 31 mars).
Partenariat avec la RATP et formations payantes
Comme annoncé, des prestations payantes ont été proposées. Le festival a noué un partenariat avec la RATP pour l’affichage des poèmes. Les formations des bibliothécaires et des enseignants seront désormais payantes.
D’autres acteurs ont joué un rôle dans le redressement économique. Le ministère de la Culture a donné son aval pour le déménagement à la Bnf. Le Centre national du livre a anticipé le versement de sa subvention pour 2013. Mais surtout, le ministère de l’Education nationale a attribué au festival en décembre un complément de subvention de 15000€, “sans doute en raison du fort soutien qui s'est manifesté” en la faveur du festival, précise Jean-Pierre Siméon. “Il n'en reste pas moins que cette subvention est passée de 160000€ à 45000€ en deux ans”, rappelle-t-il. C’est cette baisse de la subvention du ministère de l’Education nationale qui avait été à l’origine du cri d’alarme lancé par le directeur artistique en septembre.