"Les métiers de la culture et de l'art, et l'édition en particulier, sont parmi ceux qui ont subi de plein fouet les plus dramatiques conséquences de la mise en pause de l'activité de notre pays, écrit le responsable dans un communiqué. La poésie, parent pauvre de l'édition, la plus vulnérable, se retrouve naturellement encore plus malmenée. En 2020, face à la menace de disparition de nombreuses maisons d'édition et de librairies, le Marché de la poésie se devait de réagir par un geste fort."
Les maisons françaises pourraient perdre entre 20% et 40% de leur chiffre d'affaires sur l'année 2020 selon un sondage du Syndicat national de l'édition dévoilé par Livres Hebdo. Les petites structures, dont font partie un bon nombre d'éditeurs de poésie, sont les plus menacées par de potentielles fermetures dans les prochains mois.
Yves Boudier souhaite que survienne "un sursaut vital et national en faveur du livre et de la lecture". "Tous les amoureux de littérature devront répondre présents à ce rendez-vous de l'automne, enjoint le président du Marché de la poésie. Chacun doit se convertir plus que jamais en militant de la littérature et de la poésie."