La 7
e édition du Forum international Cinéma & littérature a eu lieu à Monaco du 6 au 8 mars.
Six prix ont été remis lors de la soirée de clôture. Pour les oeuvres adaptables, les jurys ont choisi des histoires qui ne nécessiteraient pas des financements gigantesques.
A l’inverse, pour les adaptations déjà réalisées, le palmarès est composé de « success stories » primant Persépolis, le producteur d’Astérix aux Jeux Olympiques ou encore le scénariste des Liaisons dangereuses.
Voici le palmarès complet :
- Prix du meilleur roman adaptable : Les vivants et les ombres, Diane Meur, Editions Sabine Wespieser
- Prix de la meilleure bande dessinée adaptée : RG, Pierre Dragon et Frédérick Peeters, Gallimard
- Prix de la meilleure adaptation littéraire de télévision : Le pendu réalisé par Claire Devers d’après l’œuvre de Henri James (The Third Person)
- Prix de la meilleure adaptation littéraire de cinéma : Persépolis réalisé par Marjane Satrapi et Vincent Perronnaud d’après l’œuvre homonyme de Marjane Starapi
- Prix du meilleur producteur d’une adaptation littéraire de cinéma (sur la base du nombre d’entrées en salles) : Thomas Langman pour Astérix aux Jeux olympiques.
- Prix de meilleur scénariste d’adaptations littéraires : Christopher Hampton
Après sept éditions, la manifestation continue d’évoluer. Désormais, les auteurs, les éditeurs, les réalisateurs et les producteurs côtoient les représentants d’institutions, les commerciaux chargés de vendre des lieux de tournage et même des créateurs de jeux vidéo.
Cette ouverture à d’autres formes d’histoires pouvant être adaptées au cinéma ou à la télévision a même souligné la possibilité que les droits d’adaptation des jeux vidéo cannibalisent ceux du livre.
Le support (papier électronique, film, Internet, console…) prime sur le contenu. Ce sont les univers et les personnages qui seront acquis puis déclinés, davantage qu’une histoire ou une narration.
La part de marché du livre dans les droits dérivés peut être amenée à se réduire. Cependant, pour des auteurs peu connus ou des maisons d’éditions plus modestes, ces droits audiovisuels restent une source de revenus non négligeables.