Tisser des liens entre l’Est et l’Ouest à travers l’art ; telle est l’ambition du festival Un week-end à l’Est qui entame cette année sa huitième édition. Cette année, c’est au tour de l’Arménie et de sa capitale Erevan d’être mises à l’honneur à travers un programme culturel riche à la croisée des différentes disciplines artistiques. Les organisateurs souhaitent rendre hommage à l'une des terres les plus anciennes et les plus fragmentées au monde, berceau du christianisme, qui a connu les pires massacres au cours des siècles.
La chorégraphe et danseuse contemporaine Rima Pipoyan et l’auteur-compositeur André Manoukian, tous deux originaires d’Arménie, seront les parrains de cette édition. Les deux artistes ouvriront d’ailleurs le festival lors d’une soirée dédiée à Charles Aznavour au Théâtre de l’Alliance Française.
Paris au rythme de l’Arménie
Ensuite, pendant dix jours, ce sont plus de 40 événements autour de la musique, du cinéma, de la littérature, des arts visuels et de la danse qui prendront place dans différents lieux parisiens tels que la Maison de la Poésie, l'Odéon Théâtre de l'Europe, la Librairie Polonaise, les Beaux-Arts ou la Gaité Lyrique.
Outre la soirée d’ouverture, plusieurs temps forts sont à retenir tels que la rencontre entre Sophie Fontanel (journaliste et autrice) et Vahram Muratyan (designer graphique), le DJ Set de Hayk Karoyi, l’intervention de l'arrière-petite-nièce de Missak Manouchian qui raconte pour la première fois l’histoire de son parent, les ateliers dédiés à la jeunesse autour du conte, la projection du film de Vahagn Khachatryan et Aren Malakyan, 5 Dreamers and a horse, ou encore l’exposition « Mémoire et Création » de Maretta Aivazian à la Librairie Polonaise. L’ensemble de la programmation est disponible sur le site Internet du festival.