Prolongeant les mouvements sociaux de juillet, un nouveau débrayage a eu lieu jeudi 3 septembre en début d’après-midi et a été suivi, selon les responsables syndicaux, par 60% des salariés.
Alors qu’un comité d’entreprise extraordinaire est prévu le 8 septembre, ils dénoncent l’insuffisance des mesures d’accompagnement proposées aux salariés et surtout le choix du nouveau site.
Un rapport sur l'impact du projet de déménagement
Pour ce faire, ils s’appuient sur les résultats d’un rapport d’expertise décidé par le CHSCT. Rendu fin août, ce rapport concerne l’impact du projet de déménagement sur les conditions de travail des salariés sachant que la surface du site doit passer de de 3 000 m2 à 1 300 m2. Pointant « le manque d’espace au niveau des postes de travail et au niveau des lieux de stockage », le rapport recommande « un changement de l’organisation du travail ».
Il estime aussi que « l’employeur a insuffisamment pris en compte l’importance de la problématique des déplacements pour les salariés », qui vont être sensiblement éloignés de leur lieu de travail s’ils ne déménagent pas.
Le rapport préconise également « une amélioration du matériel existant et l’amélioration des conditions de travail… avec notamment une généralisation des postes aménagés réglables en hauteur à l’ensemble des salariés de la logistique. »
La question des investissements dans le matériel est d’ailleurs apparue de manière criante cet été avec une importante panne du service informatique lié à un problème de serveur, ce qui a entrainé un engorgement des commandes et des marchandises qui, selon les syndicats, peine encore à se résorber.