La comédienne française Emmanuelle Riva est morte vendredi 27 janvier à l'âge de 89 ans, "des suites d'une longue maladie", selon son entourage.
Née en 1927 dans les Vosges, issue d'une famille ouvrière d'origine italienne, Emmanuelle Riva a été révélée par Alain Resnais dans Hiroshima mon amour, scénarisé par Marguerite Duras, en 1959 et a connu la consécration avec Amour de Michael Haneke en 2012. le film avait obtenu la Palme d'or au Festival de Cannes et l'actrice a été récompensée d'un César l'année suivante, en plus d'être citée aux Oscars.
"Emmanuelle Riva était une femme bouleversante, une artiste à l'exigence rare. C'est une voix inoubliable qui s'en va. Une voix habitée par l'amour des mots et de la poésie", a déclaré Frédérique Bredin, présidente du Centre National du Cinéma et de l'Image animée (CNC).
Durant sa carrière de comédienne, elle fut l'héroïne d'adaptations comme Léon Morin, prêtre, d'après le roman de Béatrix Beck, Thérèse Desqueyroux, d'après le roman de François Mauriac, qui lui valu un prix d'interprétation à Venise, ou Thomas l'imposteur, inspiré du roman de Jean Cocteau.
Amoureuse des mots
Grande lectrice, interprète au théâtre de pièces de Euripide, Molière, Shakespeare, Marivaux, George Bernard Shaw, Harold Pinter, Luigi Pirandello, Nathalie Sarraute et Marguerite Duras, Emmanuelle Riva était aussi auteure de poèmes. Trois recueils sont parus: Juste derrière le sifflet des trains (1969) et Le feu des miroirs (1975) aux éditions Saint-Germain-des-Prés et L'otage du désir (1983) aux Nouvelles éditions latines.
Lors du tournage d'Hiroshima mon amour, l'actrice avait pris des photographues de la ville d'Hiroshima, de ses rues, de ses enfants, offrent un portrait attachant de la ville, treize ans après la bombe atomique. Elle les a compilé dans un beau-livre paru chez Gallimard en 2009, Tu n'as rien vu à Hiroshima, accompagné de la correspondance d'Alain Resnais à Marguerite Duras écrite durant le tournage.
Enfin, en 2014, Bayard avait publié un livre d'entretiens entre l'artiste et Arnaud Schwartz, C'est délit-cieux; entrer dans la confidence, où elle se confiait sur sa carrière et livrait des réflexions sur le métier de la comédie ainsi que sur son oeuvre poétique. Le livre comprenait d'ailleurs certains de ses poèmes en vers libre.
Née en 1927 dans les Vosges, issue d'une famille ouvrière d'origine italienne, Emmanuelle Riva a été révélée par Alain Resnais dans Hiroshima mon amour, scénarisé par Marguerite Duras, en 1959 et a connu la consécration avec Amour de Michael Haneke en 2012. le film avait obtenu la Palme d'or au Festival de Cannes et l'actrice a été récompensée d'un César l'année suivante, en plus d'être citée aux Oscars.
"Emmanuelle Riva était une femme bouleversante, une artiste à l'exigence rare. C'est une voix inoubliable qui s'en va. Une voix habitée par l'amour des mots et de la poésie", a déclaré Frédérique Bredin, présidente du Centre National du Cinéma et de l'Image animée (CNC).
Durant sa carrière de comédienne, elle fut l'héroïne d'adaptations comme Léon Morin, prêtre, d'après le roman de Béatrix Beck, Thérèse Desqueyroux, d'après le roman de François Mauriac, qui lui valu un prix d'interprétation à Venise, ou Thomas l'imposteur, inspiré du roman de Jean Cocteau.
Amoureuse des mots
Grande lectrice, interprète au théâtre de pièces de Euripide, Molière, Shakespeare, Marivaux, George Bernard Shaw, Harold Pinter, Luigi Pirandello, Nathalie Sarraute et Marguerite Duras, Emmanuelle Riva était aussi auteure de poèmes. Trois recueils sont parus: Juste derrière le sifflet des trains (1969) et Le feu des miroirs (1975) aux éditions Saint-Germain-des-Prés et L'otage du désir (1983) aux Nouvelles éditions latines.
Lors du tournage d'Hiroshima mon amour, l'actrice avait pris des photographues de la ville d'Hiroshima, de ses rues, de ses enfants, offrent un portrait attachant de la ville, treize ans après la bombe atomique. Elle les a compilé dans un beau-livre paru chez Gallimard en 2009, Tu n'as rien vu à Hiroshima, accompagné de la correspondance d'Alain Resnais à Marguerite Duras écrite durant le tournage.
Enfin, en 2014, Bayard avait publié un livre d'entretiens entre l'artiste et Arnaud Schwartz, C'est délit-cieux; entrer dans la confidence, où elle se confiait sur sa carrière et livrait des réflexions sur le métier de la comédie ainsi que sur son oeuvre poétique. Le livre comprenait d'ailleurs certains de ses poèmes en vers libre.
