Les employés surnuméraires et occasionnels, bien qu'ils ignorent quand leur suspension sera levée, recevront des prestations sociales. Mais le Syndicat des travailleuses et travailleurs unis de BAnQ (STTUB BAnQ), dans une lettre publiée le 23 octobre, rappelle sous forme de critique que ce n'est pas le cas des employés à temps partiel, qui ne reçoivent aucune aide gouvernementale. Selon le syndicat, sur les 300 heures supprimées, la Direction de BAnQ a promis de redistribuer 130 heures à ces employés, ce qui serait insuffissant. Une cagnotte de secours pour soutenir les employés à temps partiel sera mise en place par le STTUB BAnQ.
Le directeur général de la Grande Bibliothèque, Martin Dubois interrogé par Le Devoir explique que : "tous les commis de bibliothèque permanents à temps partiel sont revenus à l’horaire de base de leur poste. Certains perdent entre 2 et 14 heures de remplacement non garanties par semaine, heures qu’ils faisaient en sus de leur horaire normal; 13 personnes perdent en moyenne 7 heures par semaine".
"Les mises à pied temporaires au sein de la Grande Bibliothèque ont été déterminées en fonction des secteurs pour lesquels la baisse de fréquentation de nos lieux physiques entraîne une diminution marquée de la charge de travail", détaille Martin Dubois. Située à Montréal, la Grande Bibliothèque est dans une zone classée en alerte rouge depuis le 1er octobre en raison de la forte circulation du Covid-19. Malgré la situation sanitaire, l’abonnement est toujours possible sur place et les usagers ont la possibilité de passer au comptoir de prêt pour récupérer leurs documents réservés à distance.