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La Bibliothèque et Archives nationales du Québec réduit son personnel

Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) - Photo BAnQ

La Bibliothèque et Archives nationales du Québec réduit son personnel

La direction de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) suspend l'activité d'une partie de son personnel. Une décision critiquée par les syndicats.

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Par Dahlia Girgis
Créé le 27.10.2020 à 18h00

La direction de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) va suspendre dès le 1er novembre les remplacements proposés aux employés à temps partiel de la "Grande Bibliothèque" rapporte Le Devoir. Cette mesure s'ajoute à la suppression des remplacements ponctuels et planifiés et à la suspension temporaire d'une partie de son personnel du service des usagers. Au total, ce sont 41 employés surnuméraires et occasionnels qui sont arrêtés depuis le 1er octobre.

Les employés surnuméraires et occasionnels, bien qu'ils ignorent quand leur suspension sera levée, recevront des prestations sociales. Mais le Syndicat des travailleuses et travailleurs unis de BAnQ (STTUB BAnQ), dans une lettre publiée le 23 octobre, rappelle sous forme de critique que ce n'est pas le cas des employés à temps partiel, qui ne reçoivent aucune aide gouvernementale. Selon le syndicat, sur les 300 heures supprimées, la Direction de BAnQ a promis de redistribuer 130 heures à ces employés, ce qui serait insuffissant. Une cagnotte de secours pour soutenir les employés à temps partiel sera mise en place par le STTUB BAnQ.

Le directeur général de la Grande Bibliothèque, Martin Dubois interrogé par Le Devoir explique que : "tous les commis de bibliothèque permanents à temps partiel sont revenus à l’horaire de base de leur poste. Certains perdent entre 2 et 14 heures de remplacement non garanties par semaine, heures qu’ils faisaient en sus de leur horaire normal; 13 personnes perdent en moyenne 7 heures par semaine".

"Les mises à pied temporaires au sein de la Grande Bibliothèque ont été déterminées en fonction des secteurs pour lesquels la baisse de fréquentation de nos lieux physiques entraîne une diminution marquée de la charge de travail", détaille Martin Dubois. Située à Montréal, la Grande Bibliothèque est dans une zone classée en alerte rouge depuis le 1er octobre en raison de la forte circulation du Covid-19. Malgré la situation sanitaire, l’abonnement est toujours possible sur place et les usagers ont la possibilité de passer au comptoir de prêt pour récupérer leurs documents réservés à distance.



 

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