L’acteur populaire, qui, en mars dernier, a annoncé vouloir arrêter le cinéma, a initié ce livre avec le défunt éditeur Jean-Marc Roberts, à qui Rochefort dédie le livre : « À Jean, Marc, Roberts, un nom de prénoms, un nom d’enfance ». Ils se sont rencontrés il y a 30 ans sur le tournage de L’ami de Vincent, film de Pierre-Granier Deferre, adaptation du livre homonyme de Roberts, paru en 1982 au Seuil.
Au programme de ses divagations, et avec son humour élégant, il y a de quoi séduire les fans des « copains de toujours » - Belmondo, Marielle, Noiret - mais aussi ceux du cinéma italien, de Charlton Huston, Marcello Mastroianni ou même Sean Connery.
Le passionné d’équitation n'oublie pas de raconter son dîner élyséen avec la Reine Elizabeth II.
Mais c’est évidemment quand il convoque les écrivains croisés au fil des décennies que Rochefort révèle une partie cachée de lui-même : Sartre, Aragon, Sagan, … Sans oublier de citer Shakespeare pour exprimer son opinion sur la chirurgie esthétique. C’est surtout son ami Pinter qui est mis à l’honneur puisqu'on lui doit le titre de ces drôles de Mémoires. « C’est Harold Pinter, cet ami Nobel, compagnon de whisky, qui, dans son théâtre et dans sa vie, écrivait ou disait souvent : « Ce genre de choses. » »