Procès

Jean-Marie Colombani et son éditeur Plon relaxés en appel

Jean-Marie Colombani

Jean-Marie Colombani et son éditeur Plon relaxés en appel

L’ancien président du directoire du Monde, poursuivi en diffamation avec son éditeur par les auteurs de La Face cachée du Monde, Pierre Péan et Philippe Cohen, publié en février 2003 chez Mille et une Nuits, a été relaxé le 9 novembre par la cour d’appel de Paris.

Par Amélie Boutet,
avec afp Créé le 10.11.2016 à 20h41 ,
Mis à jour le 11.11.2016 à 08h18

Jean-Marie Colombani et Plon, attaqués en diffamation par les journalistes Pierre Péan et Philippe Cohen suite à la publication d’Un Monde à part en 2013, ont été relaxés le 9 novembre par la cour d’appel de Paris.

L’ancien président du directoire du Monde de 1994 à 2007 revenait, dans un chapitre de cet ouvrage intitulé "Une face bien cachée du Monde", sur la polémique engendrée par l'enquête de Pierre Péan et Philippe Cohen, La Face cachée du Monde. Du contre-pouvoir aux abus de pouvoir (Mille et une Nuits, 2003). L'ouvrage, d'après Jean-Marie Colombani, avait été écrit afin de "tuer l’équipe dirigeante" du journal, composée alors d’Alain Minc, d'Edwy Plenel et de lui-même.
 
En février dernier, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris avait condamné Jean-Marie Colombani à 2000 euros d’amende et le directeur de publication de Plon à 1000 euros d’amende avec sursis. Ils avaient en outre été condamnés ensemble à verser 3000 euros de dommages et intérêts à Pierre Péan, ainsi qu’à la veuve de Philippe Cohen, décédé en 2013, auxquels s’ajoutaient 4000 euros de frais de justice.
 
Les magistrats de la cour d'appel ont estimé, eux, que les propos litigieux relevaient de la critique et n’étaient pas diffamatoires.

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