Le troisième prix "Envoyé par la poste" a été remis, ce vendredi 1
er septembre, à Jean-Baptiste Andréa pour son premier roman
Ma reine (l'Iconoclaste), au Centre national du livre, à Paris.
Réalisateur et scénariste, le primo-romancier narre dans
Ma reine l'histoire de Shell, "
un gosse différent dans un monde guetté par l’indifférence", comme l'écrivait Olivier Mony
dans son avant-critique le 16 juin dans Livres Hebdo n° 1134. Durant l’été 1965, le jeune ado fugue de la station-service parentale dans la Vallée de l’Asse, en Provence, pour partir faire la guerre, avec l’idée –crainte et rêvée– d’y devenir véritablement un homme. Sa fuite par le plateau déserté est écourtée par la rencontre de celle qui lui demande de l’appeler "ma reine", avec laquelle il s’éveille à un monde où rêve et réalité se confondent.
Le livre avait été sélectionné pour le Prix Stanislas, le prix Première plume et reste en lice pour le prix du roman Fnac.
Pour cette troisième édition, le lauréat était en compétition avec cinq autres premiers romans "envoyés par la poste":
Les peaux rouges d'Emmanuel Brault (Grasset),
Le courage qu'il faut aux rivières d'Emmanuelle Favier (Albin Michel),
Transcolorado de Catherine Gucher (Gaïa),
Carlos et Budd, ovation et silence d'Ives Revert (Verdier) et
Qui es-tu Yann Andréa? de Thierry Soulard (Busclats).
Créé en 2015 et doté de 2500 euros par la Fondation d'entreprise La Poste, le prix "Envoyé par La Poste" récompense chaque année un ouvrage "
découvert par un éditeur sans autre recommandation que le talent de l'écrivain, qui a été adressé à son comité de lecture par voie postale". Son jury est présidé par l'écrivain Olivier Poivre d'Arvor. L'an dernier, c'est Thierry Froger qui l'avait emporté pour
Sauve qui peut (la révolution) paru chez Actes Sud.