Evénement culturel majeur en Europe, le Festival international d'Edimbourg, qui a lieu fin août, a déjà fait les frais du Brexit. L'an dernier, les artistes invités ont exigé d'être payés en euros ou en dollars alors que la livre sterling affichait une perte historique de sa valeur. D'après The Guardian, l'organisation dirigée par Fergus Linehan a mis en place une assurance sur un million de livres pour pallier les possibles fluctuations des taux de change et garantir le paiement des artistes. « Chaque dépense supplémentaire nous éloigne toutefois des artistes à grand potentiel », a-t-il affirmé au journal britannique.

Les organisateurs de ce festival, où onze disciplines sont représentées, sont aussi très inquiets du futur système de visas. Directeur du Festival international du livre d'Édimbourg, Nick Barley, avait déjà pointé les difficultés rencontrées ces dernières années pour inviter des écrivains originaires du Moyen-Orient ou de l'Afrique. « Après le Brexit, nous craignons que ce problème s'étende à l'Europe », a-t-il souligné lors de la dernière édition, dont l'Indienne Arundathi Roy faisait partie des têtes d'affiche.

Les dernières
actualités