Barbara Carlotti en concert-lecture, entrelaçant les chansons de son dernier album et des textes littéraires dans l'église du Musée des arts et métiers, à Paris... C'est une de ces soirées hybrides (le 7 novembre) qu'aime à proposer le festival Paris en toutes lettres, à partir de la Maison de la Poésie et dans une quinzaine de lieux alentours. Il y en aura bien d'autres, pour la 10e édition de cette manifestation voulue par la Ville de Paris, comme la lecture musicale en hommage à Rachid Taha, par Brigitte Giraud et Christophe Langlade (le 12 novembre).
Une quarantaine de lectures sont ainsi programmées, parmi lesquelles celles de Luc Lang (La tentation, Stock). Le philosophe des sciences Etienne Klein donnera une conférence sur « ce qui est sans être tout à fait ». La comédienne Florence Loiret-Caille (« Le Bureau des légendes ») s'hybridera au guitariste et compositeur Olivier Mellano et à l'auteur Thomas Baumgartner pour faire entendre une lecture musicale (Ne rien faire, une méthode approximative et contradictoire pour devenir paresseux sans trop se donner de mal, Kero).
Ajoutez à ce programme, qui joue sur les résonances entre la géographie parisienne (BNF, Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Musée d'art et d'histoire du judaïsme, Carreau du Temple...) et sa vie littéraire, une Nuit de la poésie, une Nuit de la radio, un bal littéraire et des siestes acoustiques, et vous obtenez toute la panoplie des formats proposés aujourd'hui sous le label de « scène littéraire ». Sans oublier une « performance », car cela en sera une, celle de Véronique Aubouy, à l'hôtel littéraire Le Swann (Paris 8), qui proposera de résumer A la recherche du temps perdu en 7 heures (dimanche 10 novembre, de 13 h à 20 h).
Michel Puche
