"Le suspense psychologique m’a toujours plu. Certains de nos auteurs comme Véronique Biefnot et Dominique Dyens écrivent dans cette veine mais les lecteurs ne viennent pas les chercher parce que la maison n’est pas identifiée "polars"", raconte Héloïse d’Ormesson.
Aussi lance-t-elle le 3 avril sa collection de suspense, qui ne porte pas de nom, mais réunit les auteures de la maison sous le slogan "Les reines du suspense ont leur collection".
"La frontière est ténue entre la blanche et la noire : je fais le chemin inverse", s’amuse-t-elle, louant le talent de ses auteures à "jouer d’un subtil équilibre entre l’émotion et le frisson". Elle se limitera à quatre titres par an (ni thriller ni roman policier), et adopte les codes du genre pour les couvertures - photo en noir et blanc et filet jaune -, "car le genre est autant un atout que le nom de l’auteur".
Trois écrivaines francophones inaugurent la collection, qui bénéficie aussi d’une importante promotion (PLV pour les libraires, trailer et publicité). Dans Là où la lumière se pose, Véronique Biefnot met en scène la plongée dans une secte de Nathanaëlle, en quête de sa sœur aînée dont elle a été séparée à l’âge de 8 ans (3 avril).
Aurélie de Gubernatis, avec L’impasse, raconte comment l’héroïne, Estelle, devenue psychiatre grâce à la copie d’un camarade de promo, se retrouve rattrapée par son passé (3 avril). Enfin, La femme éclaboussée de Dominique Dyens (7 mai) est la réédition d’une intrigue érotico-policière parue chez Denoël en 2 000. En attendant le roman d’une Danoise à l’automne… Claude Combet