Street art

A l’occasion de l’exposition "Graffiti", consacrée à la série éponyme de Brassaï (1899-1984), qui s’ouvre le 9 novembre au Centre Pompidou, à Paris, Flammarion réédite le même jour un beau livre, Graffiti, paru initialement en 2002, rassemblant des photographies et des textes de l’artiste. Le catalogue, une coédition Xavier Barral-Centre Pompidou, qui sera en librairie le 17 novembre, revient sur l’œuvre de Brassaï, un des premiers photographes à avoir disséqué les inscriptions des murs urbains, bien avant que le street art ne les mette en lumière.

C’est d’ailleurs sur l’héritage de cet artiste précurseur que s’appuie Claude Degoutte dans Paris street art, une flânerie dans les rues de la capitale, organisée autour d’un abécédaire à paraître chez Omniscience le 14 novembre. Les messages qui recouvraient la célèbre maison de Serge Gainsbourg, rue de Verneuil (Paris 7e), sont au cœur de Gainsbourg graffiti, prévu, toujours chez Omniscience, le 21 novembre, et retraçant la vie du chanteur à travers les tags de ses fans.

Qui dit graffiti ne dit pas forcément réussi ; c’est en substance le message de Graffitivre, un beau livre disponible chez Tana le 24 novembre, présentant une sélection des inscriptions les plus nulles et drôles qu’on puisse trouver sur les murs de France. Enfin, Isabelle Esquevin signe, au Vent des îles, Tahitian street art, un beau livre prévu pour début 2017, qui retrace l’histoire de cet art urbain en Polynésie. Pauline Leduc

04.11 2016

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