Panaït Istrati

Compagnon de route assez critique du communisme, Panaït Istrati est quelque peu tombé dans l’oubli. A l’approche des 80 ans de sa disparition, plusieurs éditeurs mettent à l’honneur le "Gorki des Balkans", selon Romain Rolland. Linda Lê, qui a établi l’édition des œuvres complètes chez Phébus (rééditées en mars 2015), lui rendait encore hommage en cette rentrée dans Par ailleurs (exils) chez Bourgois. Les éditions de l’Echappée, qui consacrent à l’écrivain d’origine roumaine une soirée le 8 novembre à la librairie Quilombo (Paris), inaugurent le 21 novembre une collection dirigée par Jacques Baujard, "Lampe-tempête", à la redécouverte de textes de fiction, avec un ouvrage de Panaït Istrati sur les bandits roumains : Présentation deshaïdoucs. En parallèle, elles rééditent la biographie de Panaït Istrati, Un chardon déraciné de Monique Jutrin (Maspero, 1970). Enfin, Entremonde réédite le 9 décembre Vers l’autre flamme, où Istrati dénonce l’exploitation des travailleurs par une bureaucratie arc-boutée sur ses privilèges. Anne-Laure Walter

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