«Les polars nordiques se vendent comme des petits pains, mais les nôtres restent en retrait alors que nous sommes l'éditeur des Scandinaves", se désole Susanne Juul, la fondatrice de Gaïa, qui compte à son catalogue Jo Nesbo, Gunnar Staalesen et Leif Davidsen. Son constat l'a incité à revoir les couvertures de ses romans policiers afin que les lecteurs puissent mieux les identifier. Pour cela, la maison a décidé d'inverser les codes. Alors qu'en littérature, ses livres portent un bandeau gris sur une illustration pleine page, les polars de Gaïa auront à partir de janvier une illustration en bandeau sur un fond noir. Les trois titres, aux héros récurrents, à paraître le 4 janvier, sont les premiers à en bénéficier. Le sixième homme, de la Suédo-Norvégienne Monica Kristensen, se déroule au Svalbard, l'archipel norvégien le plus septentrional d'Europe ; Le garçon dans le chêne, du Suédois Fredrik Ekelund, est le premier titre d'une série mettant en scène l'assassinat d'une jeune Palestinienne et deux enquêteurs, le flic Hjalmar Lindström et Monica, d'origine corénne ; et Le baiser de Judas, de la Danoise Anna Grue, constitue la deuxième enquête du duo Flemming Torp et Dan Sommerdahl, le "Détective chauve". Ils seront suivis de 2 titres en mai et de 2 en octobre. Le lancement s'accompagne de dépliants, affiches et carnets de notes pour les libraires.