Imprimerie

Le succès du livre de Valérie Trierweiler fait au moins le bonheur des imprimeurs, et notamment celui de Floch, auquel Les Arènes ont confié une partie du retirage de l’ouvrage. "Lorsque nos clients ont appris nos difficultés, ils nous ont passé plus de commandes", se félicite François Floch, P-DG de cette imprimerie spécialisée dans le livre et placée en redressement judiciaire cet été, ainsi que Les Echos l’ont signalé. Estimant l’entreprise viable malgré son manque de trésorerie, le tribunal de commerce a ouvert une période d’observation de six mois, afin d’établir un plan de continuation. "Les tirages sont de 4 000 à 5 000 exemplaires, contre 8 000 exemplaires auparavant", explique le patron de Floch, équipée de chaînes de production Rotopage permettant d’imprimer des livres en continu. Le chiffre d’affaires est passé de 13,5 millions d’euros en 2008 à 10 millions d’euros cette année, avec un effectif maintenu, à 134 salariés. François Floch compte sur les départs en retraite pour adapter cet effectif à la charge de travail, et prévoit d’investir dans une presse numérique pour répondre aux courts tirages.

Egalement en redressement judiciaire et dans une situation critique, l’Imprimerie moderne de l’Est (IME), qui produit entre autres choses du livre en quadrichromie, a été reprise cet été pour 350 000 euros par Estimprim, qui s’est engagé à conserver 71 des 154 salariés. Issu du regroupement en 2008 de trois imprimeurs de Franche-Comté, le repreneur prévoit 10 millions de chiffre d’affaires pour l’IME l’an prochain, sur le site d’Autechaux. H. H.

17.09 2014

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