Bande dessinée

Festival d’Angoulême : controverse autour de l’exposition Bastien Vivès

Bastien Vivès © X-Javès

Festival d’Angoulême : controverse autour de l’exposition Bastien Vivès

L’exposition « Dans les yeux de Bastien Vivès », prévue lors du prochain Festival international de la BD d'Angoulême (FIBD), est contestée par des pétitions en ligne, accusant le dessinateur de promouvoir l’inceste et la pédocriminalité.

J’achète l’article 1.5 €

Par Elodie Carreira,
Pierre Georges,
Créé le 13.12.2022 à 18h44 ,
Mis à jour le 14.12.2022 à 10h30

Le monde de la BD était secoué, mardi 13 décembre, par une polémique autour des honneurs réservés lors du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême 2023 (FIBD) au dessinateur Bastien Vivès, accusé de promouvoir l'inceste et la pédocriminalité. Une exposition, « Dans les yeux de Bastien Vivès », est prévue lors du prochain FIBD, en janvier 2023. 

Auprès de certains de ses pairs et de personnalités engagées pour la défense des mineurs, cet honneur réservé aux plus grands ne passe pas. En cause : plusieurs titres qui mettent en scène des mineurs face au sexe, avec des schémas parfois incestueux et des déclarations polémiques sur ce sujet.

Dans Petit Paul (Glénat, 2018), par exemple, Vivès mettait en scène un petit garçon de 10 ans doté d’un pénis démesuré. D'autres de ces titres publiés ces dernières années montrent des relations sexuelles entre mineurs et majeurs. Face à des accusations de pédopornographie, les enseignes Cultura et Gibert Joseph avaient cessé de vendre Petit Paul« Aussi obscène et provocatrice qu'on puisse la considérer, cette œuvre de fiction n'a jamais pour vocation de dédramatiser, favoriser ou légitimer l'abus de mineur de quelque manière que ce soit », s'étaient alors défendues les éditions Glénat. Auteur prolifique, Bastien Vivès est aussi connu pour ses prises de position outrancières sur internet ou dans les médias.

85 000 signatures  

Décrit dans un communiqué du festival comme un auteur « particulièrement fécond », dont le

Lire la suite (2 710 caractères)

Les dernières
actualités