Les Grands débats s'intéresseront ainsi à la violence en Amérique, à la question raciale, à la permanence de la guerre, aux années Obama ou au quinzième anniversaire des attentats du 11 septembre. Dans la salle des fêtes de l'Hôtel de ville, le Café des libraires proposera 18 rencontres, animées par presque autant de libraires. Une soirée d'hommage à Jim Harrison, en présence de son traducteur Brice Matthieussent, est programmée le vendredi 9 septembre.
Le salon du livre, sur l'esplanade de l'Hôtel de ville, se déroulera sous un chapiteau agrandi qui accueillera notamment la traditionnelle Nuit américaine, moment convivial auquel tous les auteurs sont invités le samedi soir. Les petits-déjeuners littéraires, fort prisés, sont reconduits, et les joutes de traduction, en partenariat avec l'ATLF, elles aussi très suivies, bénéficieront d'un créneau plus long. Un chapiteau dédié à la jeunesse et à la BD sera installé cours Marigny.
Bénévoles et interprètes
Le budget de la manifestation, qui fonctionne grâce à de très nombreux bénévoles, rappelle Francis Geffard, s'élève à 450000 euros, dont un tiers pour l'accueil des invités, un tiers pour la location des structures (chapiteaux, Magic Mirrors) et un tiers pour l'organisation et la rémunération des partenaires. Vincent Monadé, président du Centre national du livre, qui accueillait mardi 7 juin la conférence de presse des organisateurs, en a profité pour souligner que le festival America serait, dans le cadre de la réforme en cours sur la rémunération des auteurs, “encore plus” accompagné cette année par le CNL.
Responsable des interprètes au sein de l'équipe du festival, Dominique Chevallier a lancé un appel à ces partenaires essentiels au bon déroulement des rencontres avec le public, qui peuvent encore se manifester auprès d'elle.
Certains auteurs invités à Vincennes seront également présents, le week-end qui précède (2-4 septembre), en Suisse, au festival de Morges, et le week-end qui suivra à Oron, au Festival de littérature américaine en terres vaudoises (16-18 septembre). Un partenariat a aussi été noué avec le festival Passa Porta, à Bruxelles, qui proposera le 7 septembre une soirée américaine, et avec la Maison de la poésie à Paris, pour un rendez-vous le 9 septembre. “Les auteurs seront ainsi visibles du plus grand nombre”, explique Francis Geffard.