Le jury du prix Stanislas, qui récompense le "
meilleur premier roman de la rentrée littéraire", a distingué, mardi 28 août, Estelle-Sarah Bulle pour
Là où les chiens aboient par la queue (Liana Levi). Elle l’emporte au troisième tour par huit voix, contre quatre pour Pauline Delabroy-Allard (
Ça raconte Sarah, Minuit).
Dans
Là où les chiens aboient par la queue, Estelle-Sarah Bulle s’interroge sur l’identité métisse en s’inspirant des récits collectés auprès de son père et de ses tantes. A la demande de sa nièce, une femme raconte l’histoire de sa famille avec en toile de fond la société guadeloupéenne de la seconde moitié du XX
e siècle.
"
Un premier roman savoureux", assure Véronique Rossignol dans son avant-critique publiée dans
LH 1177 du 8.6.2018, dans lequel s’illustre "
le parcours d’obstacles de héros anonymes qui, les uns après les autres, ont tous quitté leur île dans les années 1960 et dont les trajectoires intimes suivent l’histoire collective contemporaine des Caraïbes françaises".
Estelle-Sarah Bulle est toujours en lice pour le
prix du Roman Fnac et pour le prix
Envoyé par la poste.
Doté de 3 000 euros par Groupama, le prix Stanislas sera remis le 8 septembre à Nancy, lors de la 40
e édition du Livre sur la place. Présidé par Leïla Slimani, le jury réunit cinq journalistes : Baptiste Liger (
Lire), Daniel Picouly (France Ô), Sarah Polacci (France Bleu Lorraine), Valérie Susset (
L'Est républicain), Pierre Vavasseur (
Le Parisien) ainsi que cinq collaborateurs de Groupama.
L’année dernière, le prix Stanislas avait été remis à
Sébastien Spitzer pour
Ces rêves qu'on piétine (L’Observatoire).