"Dans le film Victor Victoria, que Blake Edwards sort en 1982, il y a un personnage de garde du corps", écrit Emilie Houssa en ouverture de son roman
La Nuit passera quand même, publié chez Denoël le 11 janvier 2018.
La primo-romancière, historienne de l’art, imagine le destin de ce personnage qu’elle nomme Squatsh Bernstein.
"L’auteure cinéphile glisse un 't' dans le prénom comme pour donner grâce à la consonne dentale un peu de tonitruance à son antihéros introverti", commente Sean J. Rose dans son
avant-critique pour
Livres Hebdo.
Né en 1942, élevé dans une famille de droguistes juifs de Belleville (Paris, 20
e), le jeune Squatsh a le goût de la solitude. Pour l’en défaire, ses parents l’inscrivent à la boxe. Le lecteur suit la progression du jeune homme qui raffole des anémones, accompagne sa sœur à la danse, et que sa mère juge "
mélancolique".
"A l’instar du réalisateur des Panthère rose
, Emilie Houssa a le sens du comique de situation", salue Sean J. Rose.