La société Edilivre a bouclé une augmentation de capital de 1,1 million d'euros, souscrite par des investisseurs privés et dont la réalisation a été confiée à Assya Corporate Finance, selon le site d'information spécialisé Frenchweb.fr.

Edilivre est organisée autour de deux plates-formes techniques, l'une au service des éditeurs avec sa filiale i-Kiosque, et l'autre destinée aux auteurs pour la diffusion de leurs ouvrages en impression à la demande ou en version numérique, indique son président François Guilmoto, qui a fondé auparavant des entreprises de communication liées à l'immobilier.

Reprise en 2010, la filiale i-Kiosque, fondée par Frédéric Douin, s'est spécialisée dans la numérisation des fonds des éditeurs. Ceux-ci font notamment appel aux subventions du Centre national du livre.

Proche d'un système d'auto-édition, Edilivre n'est pas une société d'édition à compte d'auteur insiste François Guilmoto : «nous accueillons de nombreux auteurs dont les manuscrits ont été refusés par d'autres maisons, mais nous opérons une sélection parmi ces propositions, et nos auteurs perçoivent 10% de droits sur leurs ventes». La maison publie une centaine de nouveautés par mois et emploie une vingtaine de personnes.

La diffusion passe pour l'essentiel par les librairies sur Internet (Amazon.fr, Fnac.com, Chapitre.com, Alapage.com) mais aussi par des librairies physiques, sur commande via Dilicom. Les références des versions ebooks des titres sont également intégrées au hub numérique de Dilicom.

Edilivre/i-Kiosque fait partie des e-distributeurs agréés par Gallica, la base de contenus numérisés de la Bibliothèque nationale de France. L'entreprise a également signé un partenariat avec la BNF pour la réimpression des 100 000 livres libres de droit disponibles dans Gallica.

Pour accompagner son développement, elle a embauché en début d'année au poste de directeur général Serge Morisseau, ancien responsable du développement du diffuseur de presse Presstalis.