Sur le choix des thématiques des auteurs autoédités, l'étude montre une surreprésentation de la littérature de genre et, inversement, une sous-représentation de la littérature blanche dans la fiction. Les genres les plus employés sont la science-fiction et la fantasy (24%), le polar (20%) et la romance (16%). Les ouvrages spécialisés et de non-fiction comptent pour un quart des publications.
Stratégie commerciale
L'étude renseigne également sur les tactiques de marketing déployées par les écrivains qui choisissent de se passer d'intermédiaire commercial. La moitié d'entre eux (51%) consacrent moins d'une heure par semaine aux activités de promotion et un tiers (33%) entre une et quatre heures par semaine, soit un temps commercial en moyenne un peu plus élevé que dans les autres pays européens mentionnés dans l'enquête.
Les auteurs autoédités plébiscitent le site web personnel (46%) pour se faire connaître, mais ont aussi recours à l'éventail classique des stratégies utilisées par les éditeurs : les séances de dédicaces (38%), l'envoi d'exemplaires de service presse (34%) et de communiqués de presse (29%). Plus surprenant, ils sont seulement 24% à avoir recours à la publicité en ligne.
Les auteurs en autoédition sont néanmoins largement présents sur les réseaux sociaux. La plate-forme la plus plébiscitée est Facebook, utilisée par 76% d'entre eux, devant Instagram (44%), Twitter (31%) et Youtube (20%). Ils passent toutefois peu de temps à y promouvoir leurs livres, puisque 57% des sondés consacrent moins d'une heure par semaine à cette activité, et seulement 21% quatre heures ou plus par semaine. Ces résultats sont sensiblement comparables à la situation qui prévaut dans les autres pays européens détaillée dans l'enquête.