En tête des ventes, selon les estimations de l’institut, on retrouve Emmanuel Carrère et Le Royaume (P.O.L) avec 157 730 exemplaires vendus (dont 7730 en version numérique).
Il devance Amélie Nothomb et sa Pétronille (Albin Michel, 93 000 exemplaires). La nostalgie heureuse en 2013, à la même période, s’était vendu à 96 130 exemplaires.
Le Top 5 est complété par David Foenkinos avec Charlotte (Gallimard, 57 000 exemplaires), Grégoire Delacourt avec On ne voyait que le bonheur (JC Lattès, 52 600 exemplaires), et Eric Reinhardt pour L’amour et les forêts (Gallimard, 59 560 exemplaires).
Le reste du Top 10 comprend les livres de Frédéric Beigbeder, James Salter, Haruki Murakami, Olivier Adam et Philipp Meyer.
Le numérique pour les 10 meilleures ventes représente en moyenne de 5% (contre 4,5% l’an dernier) des exemplaires vendus.
Les prix littéraires bouleverseront le classement
Si le Goncourt était décerné à David Foenkinos et le Renaudot à Amélie Nothomb, leurs ventes d’ici la fin de l’année progresseraient de manière exponentielle. Adrien Bosc et Constellation devrait aussi profiter de son Grand Prix du roman de l’Académie française.
En moyenne, selon GFK, les ventes des titres primés s’accélèrent avec des coefficients multiplicateurs de 1,5 à 11 selon les distinctions. Ainsi Au-revoir là haut de Pierre Lemaitre était passé de 40 285 exemplaires écoulés à la mi-octobre à 523 600 exemplaires au 31 décembre.
GFK compte également pour la période des fêtes sur un “effet Nobel” pour le dernier roman de Patrick Modiano, Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier, déjà vendu, selon ses estimations, à 88 000 exemplaires (il est hors-classement puisque le Nobel a été décerné après la fin de l’étude).