L’auteur Claude Courtot, qui appartient à la dernière génération de surréalistes, est décédé des suites d’un cancer le 5 août, a appris Le Monde. Il avait 79 ans. 

Né le 6 janvier 1939 à Paris, Claude Courtot est agrégé de lettres classiques. En 1964, il est entré en contact avec les surréalistes après leur avoir adressé un essai sur le poète et écrivain Benjamin Péret, publié un an plus tard sous le titre Introduction à la lecture de Benjamin Péret au Terrain vague. Jusqu’en 1969, date de dissolution du groupe, Claude Courtot a participé à toutes les manifestations surréalistes. De 1996 à 2008, il a présidé l’association des amis de Benjamin Péret. 

Sur la vingtaine titres qu’il a écrit seul, trois sont encore disponibles: L’Obélisque élégiaque (F. Bourin-Julliard, 1991), Les Ménines (Cherche-midi, 2000) et les quatre volumes de Chronique d’une aventure surréaliste (L’Harmattan, 2012). Claude Courtot a également traduit La plaisanterie de Milan Kundera (Folio/Gallimard, 1987, réédité en 2012 dans la collection "Blanche") et a signé la préface de quelques ouvrages comme Dans la nef du passeur de Jean-Marc Debenedetti (Cherche-midi, 2006), Figures de proie de Jean Bazin (Le Grand Tamanoir, 2008) et Les Batailles de Jean Schuster de Jérôme Duwa (L’Harmattan, 2015).