Il était l’un des créateurs pour la jeunesse les plus connus au Royaume-Uni. L’auteur et illustrateur
John Burningham est décédé le 4 janvier à l’âge de 82 ans, des suites d’une pneumonie, a confirmé son agent littéraire au
Guardian ce lundi. Son œuvre pleine de fantaisie et d’humour compte plus de cinquante livres traduits en français, dont une dizaine sont toujours disponibles aux éditions Kaléidoscope (
Ou alors préférerais-tu…, 2018 ;
Le panier de Stéphane, 2012), Albin Michel (
Granpa, 2016) et Père Castor-Flammarion Jeunesse (
Le cadeau de Noël de Gaston Grippemine, 1998).
"John était un véritable original, un pionnier du livre illustré et un créateur infiniment inventif d’histoires qui pouvaient être à tour de rôle drôle et réconfortante, provocante et espiègle. Il n’a jamais pris les enfants de haut, il les a toujours traités avec le plus grand respect", a déclaré au
Guardian la directrice générale de Penguin Random House Children’s Francesca Dow.
Un élève de Summerhill
Né le 27 avril 1936 à Farnham (Surrey), John Burningham a été élève à l’école de Summerhill fondée par A. S. Neill avant d’étudier l’illustration et le graphisme à la Central School of Art and Design de Londres. Diplômé en 1959, il s’est fait connaître dès la parution de son premier livre,
Borka: les aventures d’une oie sans plumes, en remportant la médaille Kate Greenaway en 1963. Ce prix britannique, qui récompense l’illustration d’un ouvrage jeunesse, lui a, à nouveau été attribué en 1970 pour
La promenade de M. Gumpy.
En février 2018, il a reçu avec son épouse
Helen Oxenbury – la créatrice de
Léo et Popi chez Bayard Jeunesse avec qui il a co-signé l’album
Bébé (Père Castor-Flammarion, 2011) –, le prix BookTrust Lifetime Achievement, remis pour la première fois à un couple de créateurs pour l’ensemble de leurs réalisations.