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Le paysage, pour Nicolas de Staël, ce n’est pas le pittoresque ou la description fidèle d’un site, mais avant tout la lumière et l’espace. A l’occasion du centenaire de la naissance de l’artiste (1914-1955), le musée André-Malraux au Havre consacre une exposition, du 7 juin au 9 novembre, à ce pan peu étudié de son œuvre. Cet accrochage thématique, réunissant plus de 130 peintures et dessins réalisés entre 1951 et 1955, sera accompagné le 27 mai d’un catalogue chez Gallimard, Nicolas de Staël : lumières du Nord, lumières du Sud. L’éditeur remettra par ailleurs en avant le volume de la collection "Découvertes", Nicolas de Staël : une illumination sans précédent, signé Marie du Bouchet. Sur la fin tragique du peintre, Arléa a publié, le 2 mai, Nicolas de Staël : le vertige et la foi, dans lequel Stéphane Lambert donne la parole à l’artiste, lors d’une nuit de grande agitation intérieure alors qu’il se rend à Antibes, où il se suicide une semaine plus tard après avoir peint Leconcert. Cette toile laissée inachevée est analysée par l’historienne de l’art Sarah Barbedette dans Poétique du concert, paru le 8 mai chez Fayard. Enfin, à la rentrée, une édition des Lettres de l’artiste commentée par Germain Viatte sera disponible au Bruit du temps. L’éditeur a réuni 120 lettres inédites dont celles de sa deuxième femme, Françoise de Staël, et obtenu la parution de la correspondance entre Nicolas de Staël et Jeanne Polge, un ensemble important pour comprendre les derniers mois de sa vie. A.-L. W.

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