Dilisco, filiale de distribution du groupe Albin Michel, accuse un retard de traitement des commandes depuis plusieurs semaines. Son directeur général David Gobert, sollicité par Livres Hebdo, assure que tous les moyens sont mis en œuvre pour rattraper le décalage des livraisons et assurer les commandes prioritaires.
Livres Hebdo : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez actuellement dans votre outil de distribution et à quoi sont-elles dues ?
David Gobert : Dilisco a changé son outil logistique début mars avec un nouveau logiciel de gestion des stocks et traitement de commandes ainsi qu’une nouvelle chaîne mécanisée. La mise en production de ce nouvel outil a connu des dysfonctionnements qui ont freiné la production et entrainé du retard dans le traitement des commandes.
Qui est concerné par les difficultés et dans quelle mesure ?
Tous les libraires et revendeurs sont concernés par les conséquences de ces retards qui portent sur le réassort et les retours. Sur le réassort, nous récupérons le retard progressivement avec une dizaine de jours encore à traiter (traitement en cours ce jour 24 avril des commandes reçues le 14 avril). Il reste également des correctifs à opérer sur l’information portée aux libraires sur la livraison.
Comment pouvez-vous pallier ces difficultés à court terme ?
Dilisco traite les commandes par ordre d’ancienneté. Nous traitons en mode exceptionnel des commandes que l’on considère comme urgentes telles que des signatures ou des salons. L’entreprise a mis tous les moyens additionnels possibles pour rattraper le retard pris et corriger les dysfonctionnements.
Est-ce que cela modifie votre plan de modernisation à plus long terme ?
Le plan de modernisation est maintenu, étant entendu que la phase principale est celle qui vient d’être opérée.