La Perle est le nom du café situé au 78, rue Vieille-du-Temple, à Paris (IIIe), là où « la nuit se vit sans règles et sans hiérarchie » et où la fête est « fraternelle, indisciplinée, et surtout vivante ». Tel est le lieu, où l'on parle aussi « d’amour, de musique, de livres », qu'a choisi l'autrice Barbara Israël pour héberger le prix La Perle, nouvellement créé.
Autrice de Saint Salopard, qui a obtenu le prix Hussard et le prix Baie des anges en 2017, Barbara Israël est également scénariste et documentariste. Son ambition est « de distinguer des romans qui respirent la nuit, la fièvre, la beauté du désordre, la différence. Des textes littéraires, exigeants, qui racontent la mode, la musique, ou la folie de vivre – mais toujours avec ce pouls insolent qu’on reconnaît entre mille. Des livres qui préfèrent le vertige à la bienséance, le trouble à la leçon. »
Un jury issu d'horizons divers
Le jury de La Perle réunit des figures variées, venant du cinéma, de la littérature et de la radio : Audrey Diwan, réalisatrice écrivaine césarisée, lauréate du Lion d’Or à Venise (L’Événement), Éva Ionesco, écrivaine, actrice et réalisatrice, Anne Depetrini, comédienne, autrice de romans, et réalisatrice, Thomas B. Reverdy, écrivain lauréat du prix Interallié 2018 pour son roman L’Hiver du mécontentement (Flammarion), François Angelier, écrivain, journaliste, producteur de l'émission Mauvais genres sur France Culture, Gilles Collard, intellectuel, fondateur de la revue Pylone, directeur du département littérature de La Cambre (Bruxelles), Guillaume Robert, directeur éditorial chez Flammarion, Nicolas Maury, acteur et réalisateur (Garçon chiffon) et Nicolas Jalageas, de la librairie Les Cahiers de Colette.
Chaque année, à l'orée du printemps, ce jury singulier distinguera un livre paru lors de la rentrée de janvier, qui sera « fort, inclassable, vibrant, forever young ». La première liste paraîtra le 15 janvier, la deuxième le 12 février et la remise du prix se tiendra le 18 mars.