Chez Alisio, l'un des enjeux de 2020 sera le lancement en mars d'une nouvelle collection, au nom encore à déterminer, centrée sur les thématiques du « manager autrement ». « Jusqu'à présent le succès d'Alisio a surtout reposé sur ses auteurs emblématiques avec des titres hors collection, décrypte Karine Bailly de Robien, éditrice associée chez Leduc.s. Pour asseoir notre développement, nous avons besoin d'installer une collection pérenne. Il s'agira de livres de texte, avec pas ou peu de visuels et un positionnement prix entre 15 et 20 euros. » L'éditeur avait lancé l'an dernier la collection « Build + Become », qui n'est pas poursuivie. Alisio met aussi un terme à sa collection de poche lancée en 2018. « Nous nous sommes vite aperçus que nous ne vendions pas plus de poches que de grands formats », précise Karine Bailly de Robien. Fort de la renommée de son auteur vedette Olivier Roland, Alisio lui a confié la charge d'une nouvelle collection « Olivier Roland présente » inaugurée le 3 septembre avec la parution de Profession : entrepreneur libre, de Sébastien Night. « Nous prévoyons de publier 3 titres par an dans cette collection, précise Karine Bailly de Robien. Chaque titre reviendra sur le parcours d'un entrepreneur et donnera des clés pour devenir son propre patron. »

De Boeck annonce pour 2020 la collection « Feel good@work », axée sur la qualité de vie en entreprise dont les premiers titres aborderont la sophrologie, l'organisation de ses vies pro et perso ou encore la santé au travail. Diateino va lancer en janvier une collection « Libre de », en bichromie, avec un double positionnement pro/perso. « La collection est axée sur le monde professionnel mais s'adresse aussi au lecteur dans sa vie personnelle », précise Louise Baudrillart, éditrice associée chez Diateino. Les premiers titres de « Libre de » s'intituleront Libre de changer de vie et Libre de prendre le pouvoir sur ma carrière, ce dernier étant réservé à un lectorat féminin. Diateino devrait publier 5 à 6 titres par an.

Toilettage

Côté refonte, la modernisation en 2019 des collections d'Eyrolles « Basic », « Fiches-outils » et « Livres-outils », a porté ses fruits et permis à l'éditeur d'améliorer sa visibilité en librairie. Vuibert modernise à son tour, près de deux ans après son lancement, la collection d'efficacité professionnelle « Pro En ». « L'objectif est d'améliorer le repérage à l'intérieur des titres, souligne Emilie Lerebours, responsable éditoriale. La collection est très chartée, avec beaucoup d'éléments que le lecteur doit repérer très vite ». L'éditeur, qui a déjà revu « Les Essentiels du Sup » et « Vuibert Gestion », poursuivra au printemps 2020 le toilettage de son catalogue en fusionnant « Référence Management » et « Vuibert Entreprise » au sein d'une seule nouvelle collection qui ciblera surtout les étudiants, mais aussi les jeunes professionnels. « Nous allons accentuer les passerelles entre les mondes U et pro, nous voulons décloisonner, ajoute Emilie Lerebours. Les « Pro En » sont utilisés par des étudiants en fin de cycle ou en alternance ; c'est aussi déjà le cas des « Vuibert Entreprise » et des « Référence Management ». »

Enfin, au Passager Clandestin, les nouvelles gérantes Pauline Fousse et Josépha Mariotti, qui ont repris la maison en janvier dernier, déploient depuis septembre la collection refondue « Les précurseur·ses de la décroissance ». Nouvelles couvertures et nouvelle maquette intérieure, adoption de l'écriture inclusive... la collection se veut « plus didactique et accessible », selon Josépha Mariotti. « Chaque livre s'ouvre par un encadré et des repères biographiques qui introduisent le sujet auprès des lecteurs qui ne connaîtraient pas les précurseurs présentés. », ajoute-t-elle. Trois nouveautés consacrées à Françoise d'Eaubonne, Pierre Kropotkine et Murray Bookchin paraissent cet automne. 

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