En plein mois d'août, le chien Pull et son maître Francis roulent vers la gare d'Austerlitz. Sur la truffe de Pull, l'air qui arrive par la vitre ouverte a déjà le parfum des vacances. Hélas, à la gare, l'adorable chien ne peut résister à la délicieuse odeur que dégage une poubelle. Bien mal lui en prend ! A son retour, plus de maître. Rongé par la culpabilité de l'avoir abandonné, il se lance le long des rails d'un train qui vient de démarrer. Après une vingtaine de kilomètres, il déboule dans une banlieue. Epuisé et découragé, il est recueilli par Groucho, qui le mène dans un train abandonné, refuge des chiens esseulés. Une bonne plâtrée et un petit somme plus loin, Pull raconte à Groucho sa mésaventure. Il s'en veut tellement d'avoir succombé aux odeurs ! Groucho a beau lui expliquer que ce n'est pas lui qui abandonné son maître, mais l'inverse, Pull n'en démord pas. Pourtant, tous les résidents du vieux train ont eux aussi été abandonnés sur un parking. La résistance s'organise, on n'est pas si malheureux dans ce gîte douillet. Sur une proposition de Pull, la communauté inscrira même au menu une inoubliable tarte aux poireaux-jus de poubelles... Avec ses nouveaux amis Chouquette, Mammouth et les autres, il retourne souvent gare d'Austerlitz où il a placardé une affichette. Peu à peu, la
solidarité de ses congénères finit par avoir raison de sa culpabilité.