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Nous venons d’apprendre la mort du poète danois d’origine palestinienne Yahya Hassan, chez lui, le 29 avril », annonce les éditions Au Diable Vauvert.
Les circonstances du décès, à Aarhus, de Yahya Hassan, 24 ans, «
mauvais garçon des lettres danoises », ne sont pas connues.
Yahya Hassan er død i går, 24 år gammel -- Forlagschef Simon Pasternak, der var Yahya Hassans redaktør, udtaler: ”Yahya Hassan blev 24 år. Fire og tyve år. Det er jo ingenting, det er en katastrofe. Jeg har kendt ham, siden han var 16 år, den her lysende dreng med det enorme talent, nerverne uden på tøjet, men med det store talents søvngængeragtige sikkerhed. Den her insisteren på at have sin egen stemme, forsvare sit territorium, finde sit eget sted – på trods af, hvad folk mente. Yahya insisterede på ikke at bøje sig for nogen, han ville ikke være repræsentant for nogen eller spændes for nogens vogn. Han ville være sig selv og skrive de digte, han ville – med de enorme omkostninger, det havde. Nu er han død. Det er ikke til at bære”. -- Yahya Hassan debuterede som forfatter i 2013 med digtsamlingen YAHYA HASSAN. Den blev af anmelderne kaldt bl.a. ”en decideret litterær begivenhed” og ”en bog, der brænder mellem hænderne på én” skrevet af ”et talent ud over det sædvanlige”. For digtsamlingen modtog han adskillige priser. I 2019 fulgte digtsamlingen YAHYA HASSAN 2, hvor Yahya Hassan i 59 digte fortalte sin historie. Foto: Martin Hansen/Gyldendal Medie. #yahyahassan #forlagetgyldendal
Une publication partagée par GYLDENDAL (@forlagetgyldendal) le 30 Avril 2020 à 7 :08 PDT
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Il était un poète authentique d’une force incroyable. Chacun de ses mots était trempé dans la misère et la violence de ses origines, la douleur et la révolte. Et l’exigence de dire, tout et sans entrave », explique Marion Mazauric, fondatrice et directrice des éditions Au Diable Vauvert. «
Un tel écrivain qui disparaît si jeune, c’est brutal et tragique », ajoute-t-elle.
L’éditeur avait déprogrammé son premier livre, un recueil de poèmes, prévu à la rentrée littéraire 2020, pour « lui donner plus de chances » avec une sortie en novembre 2020. L’éditeur espérait sa venue pour le promouvoir.
Dans la langue des quartiers, il faisait le procès de la première génération d'immigrés, celle de ses parents palestiniens réfugiés au Danemark dans les années 1980, qu'il accusait de maltraitance, de fraude aux prestations sociales, de bigoterie.
La source média référencée est manquante et doit être réintégrée.
Evénement littéraire et best-seller inattendu, vendu à 150 000 exemplaires, ce recueil paru en 2013 avait été le premier livre le plus vendu de tous les temps au Danemark. «
Etant donné sa force, nous savons que son œuvre restera et sera culte pour longtemps, et dans le monde entier, parce qu’elle est à la fois unique et universelle, et nous la défendrons avec encore plus d’énergie sans lui », explique la maison d’édition française.
Fils de réfugiés palestiniens, cet écorché vif était devenu célèbre, à 19 ans, en 2013, avec ce premier recueil portant son nom. Son deuxième livre venait de paraître en novembre dernier, au Danemark. Entre-temps, il avait fait les gros titres des journaux, mais davantage pour ses coups de gueule, ses tentatives d'entrer en politique et ses déboires avec la justice que pour ses écrits. Il a reçu de nombreuses menaces de mort, a été agressé et blessé. Depuis, le Danemark lui donnait une protection permanente. En 2016, il avait été condamné à un an et neuf mois de prison ferme pour avoir blessé par balle un adolescent.