Angoulême : un festival d'expositions

Détail de l'affiche de Baru

Angoulême : un festival d'expositions

Librairie géante unique en son genre, le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême offrira aussi aux visiteurs, du 27 au 30 janvier, une large panoplie d'expositions.

Par Michel Puche
avec mp Créé le 15.04.2015 à 21h52

La grande exposition que le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême consacre à Baru, le président de cette 38e édition, s'intitule mystérieusement “DLDDT”. Les familiers de son oeuvre pourront deviner que cette suite de consonnes signifie “Debout les damnés de la terre”, et qu'il s'agit d'une déambulation au coeur de la culture ouvrière dont Baru se réclame, au bâtiment Castro de la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image (CIBDI).

Baru est aussi accroché à la musique rock. L'exposition “Rock'n'roll antédiluvien”, avec 31 auteurs au générique, célébrera cette proximité. BDMusic coproduit l'événement en même temps qu'un livre avec deux CD contenant 31 morceaux, illustrés par 31 pointures de la BD d'aujourd'hui, et distribués à l'échelle nationale par Harmonia Mundi (sortie le 27 janvier). Egalement au bâtiment Castro.

C'est tout un monde (celui de Lanfeust) qui a été reconstitué au coeur du festival, dans la cour de l'hôtel de ville, sur 250 m2, pour une immersion dans l'univers de Troy. Dès l'abord de l'exposition, des comédiens, un troll géant et des projections attireront le regard. A l'intérieur, le parcours est conçu comme un labyrinthe débouchant sur deux salles principales.

Les organisateurs ont également choisi de fêter les 60 ans du célèbre comic strip de Charles M. Schulz et proposent “Snoopy & les Peanuts by Schulz”. Soit 36 panneaux d'une exposition-hommage conçue dans une optique familiale (sur le parvis du Musée de la bande dessinée).

Sans prétendre être complet, il faudrait citer aussi “La nouvelle bande dessinée belge francophone”, “Hong Kong Stars”, “Planches et hiéroglyphes”, portés par les albums d'Isabelle Dethan, Mazan et Julien Maffre, une “Carte blanche à Chantal Montellier” ou une “Petite histoire des colonies françaises”...

Pour tous les fans qui ne pourront faire le voyage, le festival propose sa Web TV, en direct sur le Net.

Rappelons enfin, l'exposition temporaire au Musée de la Bande dessinée, Parodies la bande dessinée au second degré, qui a été inaugurée le 5 janvier dernier.

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Le site du FIBD
15.04 2015

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