Elle s’est hissée sur les listes de best-sellers du New York Times, de USA Today et d’Amazon, et elle ne dit jamais non à « un bon chai latte », d’après son site web. L’autrice américaine Ana Huang revient dans les librairies françaises avec Twisted lies, et se positionne à la 12e place du classement GFK/Livres Hebdo des meilleures ventes de la semaine toutes catégories confondues. Le roman, tiré à 70 000 exemplaires, met un point final à la saga Twisted qui explore, en quatre tomes, les différentes trajectoires d’un groupe de jeunes femmes qui partageaient une colocation à l’université.
Dispositif bien rodé
Trajectoires différentes, mais qui se ressemblent à s’y méprendre, tant le dispositif de la dark romance est bien rodé : une jeune femme en déroute, un homme riche aux sombres penchants, et la promesse de chemins sulfureux et retors jusqu’à ce que la passion se consume (et se consomme). Dans le jargon, un enemy to lover qui fait l’unanimité sur le TikTok francophone, le premier tome s’étant vendu à plus de 80 000 exemplaires.
Et ce nouveau volet ne devrait pas faire exception : il met en scène Stella, une influenceuse fauchée, obligée de simuler une relation avec son propriétaire, Christian Harper. La seule règle de cette alliance : ne pas tomber amoureux. « C’est classique et efficace », commente Arthur de Saint Vincent, directeur général de Hugo & Cie, dont Ana Huang est une fière représentante à l’international. La maison prévoit déjà de faire publier une autre saga à succès de l’autrice, Kings of sin, au début de l’année 2025.