Francis. Francis perdu dans les méandres
PIERRE TISSEYRE, Saint-Laurent
C’est fini. Ou plutôt, ça commence... Tout à coup, comme ça, en pleine classe, le dernier jour de mon primaire, je dirais vers dix heures quinze... mais c’est vague, parce que j’étais dans la lune, comme d’habitude. Moi, Francis, ou «Le 6» pour les intimes, j’ai fait une entrée disons... assez remarquée dans le monde mystérieux de l’adolescence. Je me sens différent. Plus vieux. Plus fort. En sursis entre le primaire et le secondaire, je dispose d’un été pour expérimenter mes nouvelles aptitudes.