Cette journée viendra poursuivre la réflexion engagée par La Revue des livres pour enfants dans le dossier consacré aux "nouveaux contours de la violence" . Les professionnels sont invités à s'inscrire via ce lien. L'entrée est gratuite.
Les temps forts de la journée comprennent :
- A 10h15: une table ronde animée par Agnès Bergonzi (BnF/CNLJ), avec Esther de Climmer (directrice de la médiathèque de Roubaix) et Raphaële Gilbert (directrice de la médiathèque de Choisy-Le-Roi). Elles interviendront sur la posture à adopter pour les professionnels face aux violences dont ils peuvent être victimes sur leur lieu de travail en les aidant à dépasser les incompréhensions, trouver leur rôle et à réfléchir en équipe.
- A 11h45 : Christophe Evans, de la Bibliothèque publique d’information, s'interrogera sur leurs moyens d'actions des établissements pour parvenir à mieux comprendre et à surmonter les phénomènes qualifiés de "violents".
- 14h30 : Table ronde animée par Corinne Matheron, directrice de Shaman Etudes et professeure associée à l'université Sorbonne Nouvelle Paris 3, avec Marina Pollas (coordinatrice de projets Justice/Culture, Agence régionale du livre Provence-Alpes-Côte d’Azur) et Emilie Sevrain, responsable de la bibliothèque de La Duchère, Lyon. Elles s'intéresseront aux partenariats que la bibliothèque peut tisser sur son territoire pour mieux connaître ses publics ? (Éducation nationale, éducateurs de rue, acteurs sociaux, vigiles, justice des mineurs, police, etc).
- 15h: Table ronde animée par Agnès Bergonzi, avec Guillaume Guéraud ( romancier) et Chrystelle Tridon (responsable de la bibliothèque Louise Michel). Estimant que face à la violence, les bibliothécaires ne doivent pas réagir comme des acteurs sociaux mais comme des acteurs culturels, avec leurs collections multiples qui permettent de comprendre (la violence dont on est victime, la violence dans le monde), de mettre de la distance, de s’évader, les invités tenteront de réfléchir à la question que se posent beaucoup de parents et de médiateurs : vaut-il mieux accompagner ou protéger les jeunes lecteurs?