Politique

Emmanuel Macron diversifie sa communication. Après avoir participé au 13h de Jean-Pierre Pernaut le 12 avril sur TF1, il cible les intellectuels en s'entrenant avec Michel Crépu, le rédacteur en chef de la Nouvelle revue française, et Alexandre Duval-Stalla, sur les rapports entre le pouvoir et le romanesque. L'entretien de dix pages paraîtra le 3 mai dans le n°630 de la NRF (Gallimard).

Le Président de la République revient sur le lien entre politique et littérature et note "une déprise" de la littérature actuelle qui n'est cependant "ni générale ni définitive". Si autrefois le Bloc-notes  de François Mauriac était un véritable rendez-vous et un écrivain comme Malraux avait une place centrale au temps du général de Gaulle, l'éloignement entre le monde du politique et des lettres s'est creusé aujourd'hui, relève la NRF.
 
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"Tandis que la littérature se repliait un peu à vide sur son objet, la vie intellectuelle paraissait aussi se replier sur elle-même, sur des enjeux techniques, propres aux seuls spécialistes. Et il en est allé amplement de même pour la politique.", répond Emmanuel Macron qui ajoute: "La question est pour moi : y-a-t il encore dans la politique quelque chose de romanesque?". Et par romanesque il entend "posant la question du sens".

Dans cet entretien, il réagit à la mort de Jean d'Ormesson mais aussi à celle de Johnny Hallyday, il parle de l'influence de ses lectures dans ses rapports avec les dirigeants du monde entier et évoque ses auteurs de prédilections du théâtre de Molière à Garcia Marquez.

Pour lui, "l'histoire que nous vivons en Europe redevient tragique. (...) Il y a beaucoup à réinventer. Et dans cette aventure, nous pouvons renouer avec un souffle plus profond, dont la littérature ne saurait être absente."

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