Jusqu'alors installés dans deux magasins distants d'une cinquantaine de mètres, Sauramps Comédie et Polymômes ne font plus qu'un depuis le 18 octobre. Créé en 2002, le point de vente de 450 m2 dédié à la jeunesse a été fermé et son offre rapatriée vers la librairie généraliste qui s'est agrandie de 800 m2 grâce à la reprise de deux locaux adjacents. « Ce rapprochement permet d'agrandir les rayons jeunesse et surtout il va réduire la déperdition de clientèle liée à la séparation des magasins », explique Florence Doumenc, directrice générale des librairies Sauramps. Segmenté en trois univers, le nouvel espace accueille l'offre des 0-9 ans au rez-de-chaussée, les jeux de société et les manuels scolaires au sous-sol, et les livres pour les adolescents en mezzanine, reliée par une passerelle à la librairie généraliste. En transférant de la librairie généraliste vers le nouvel univers jeunesse les manuels scolaires, Sauramps Comédie a libéré de l'espace pour son rayon BD et son offre en papeterie. Un premier pas dans la rénovation et le réaménagement de l'offre généraliste qui occupe près de 1 500 m2. « Au-delà de la mise aux normes de sécurité et d'accessibilité, note Florence Doumenc, nous allons revoir un à un les rayons de façon à pouvoir accueillir toutes nos rencontres dans le magasin, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. » Consciente des difficultés de repérage dans un espace structuré en demi-étages, la directrice annonce une nouvelle signalétique. « Nous allons prochainement installer à l'entrée un plan conçu comme un plan de métro. Les rayons y seront identifiés comme des stations et reliés par des lignes de différentes couleurs, visibles sur le sol. »
Deux ans après sa reprise, en pleine crise, par Amétis, le groupe Sauramps, qui comprend quatre autres magasins dans le centre commercial Odyssée, le musée Fabre, le musée d'art contemporain et à Alès, se relance progressivement. Selon Florence Doumenc, il devrait pouvoir retrouver l'équilibre cette année avec un chiffre d'affaires global de 25 millions d'euros, contre 22 millions en 2018.
